- Nombre et types d’articles
- Carte systématique
- Répartition géographique des études de cas incluses
- Objet de l’étude de cas et portée des études incluses
- Méthodes, modèles et approches
- Systèmes de connaissances autochtones et données démographiques des détenteurs de connaissances
- Lacunes et connaissances en matière de données probantes
- Limites des méthodes utilisées
- Limites de la base de preuves
Nombre et types d’articles
Une recherche dans quatre bases de données bibliographiques, Google et Google Scholar (voir Recherches bibliographiques supplémentaires dans le fichier 2) a permis d’obtenir 12 583 documents individuels, ce qui a donné lieu à 9 523 documents après la suppression des doublons. De ce nombre, 272 articles ont été jugés pertinents au titre et au résumé. Tous les articles, sauf deux, ont été récupérés grâce à des abonnements institutionnels en libre accès à l’Université Carleton ou à des prêts entre bibliothèques pour la vérification du texte intégral. Cela a laissé 270 articles à filtrer en texte intégral, dont 211 ont été jugés hors du champ d’application de cette carte systématique. La majorité des articles ont été exclus en fonction du type de document (c.-à-d. qu’il ne s’agit pas d’une étude empirique) et de l’orientation du contenu (c.-à-d. qu’ils ne comprenaient pas à la fois la recherche scientifique et les connaissances autochtones). Tous les articles exclus ainsi que leurs motifs d’exclusion peuvent être trouvés dans le fichier supplémentaire 6 (Exclu à FT). Un total de 59 articles ont été inclus dans la carte systématique des bases de données bibliographiques, Google et Google Scholar.
Un total de quatre articles supplémentaires ont été inclus à partir de sources spécialisées et supplémentaires (p. ex., listes de référence des revues pertinentes, sites Web organisationnels, littérature grise fournie). La source de ceux-ci est décrite comme suit. La recherche dans les listes de références des revues pertinentes a abouti à l’inclusion d’un article supplémentaire qui n’avait pas été précédemment saisi dans nos recherches. La recherche sur les sites Web de l’organisation a également abouti à l’inclusion d’un article supplémentaire. Toute la littérature grise soumise en réponse à un appel ouvert de contributions (c.-à-d. via des plateformes de médias sociaux et des listes de diffusion), et à partir de contacts directs avec des groupes/organisations de bénéficiaires du Programme de gestion des ressources aquatiques et océaniques autochtones (PAGRAO) et des conseils de cogestion ont été examinés et ont donné lieu à l’inclusion de deux articles supplémentaires. Alors que 63 articles étaient initialement inclus, un article a été identifié comme supplémentnote de bas de page 1 au cours du processus de sélection. En conséquence, 71 études de cas provenant de 62 articles ont été incluses dans cette base de données cartographiques systématique et synthèse narrative (Fig. 1).
Les 62 articles et les 71 études de cas variaient selon plusieurs paramètres différents. Dans l’ensemble, très peu d’articles ont été publiés avant 2000 (fig. 2). Alors que le nombre total d’articles publiés entre 2000 et 2005 était relativement faible, il y avait plus de cohérence d’une année à l’autre. Le volume annuel d’articles publiés à partir de 2006 a connu une légère augmentation, mais notable (fig. 2). Cependant, mis à part 2016 qui semble être une anomalie, le volume annuel d’articles publiés reste relativement constant de 2006 à 2018 (Fig. 2). La majorité des publications provenaient de la littérature publiée dans le commerce (46/62) tandis que les moins nombreuses provenaient de la littérature grise (4/62; Fig. 3 bis). Des articles de la littérature publiée dans le commerce ont été trouvés dans vingt-cinq revues différentes dont dix-neuf avaient un seul article. Les revues ayant plus d’une publication comprenaient : Arctique (n= 9), Biologie de la conservation (n= 2), Écologie et société (n= 6), Écologie humaine (n= 2), Politique marine (n= 3) et Dossier polaire (n= 2). La majorité des premiers auteurs provenaient d’établissements universitaires (41); les organisations gouvernementales étaient le deuxième groupe le plus représenté avec 14 (Fig. 4). Environ 21 % (n = 13) des publications incluses dans la carte systématique avaient des auteurs autochtones ou des auteurs représentant des communautés, des organisations et/ou des gouvernements autochtones (fig. 5).
Carte systématique
Le résultat de base de cette recherche était une carte systématique. Cette carte systématique comporte deux éléments clés: (1) une base de données cartographiques systématique (fichier supplémentaire 7) qui contient des méta-données et un codage pour toutes les études incluses; et (2) la répartition géographique et l’emplacement de chaque étude de cas (fig. 6, 7, 8, 9, 10). Les chiffres trouvés sur les Fig. 7, 8, 9, 10 reflètent l’ID de l’étude de cas trouvé dans la base de données cartographiques systématiques (fichier supplémentaire 7).
Répartition géographique des études de cas incluses
Les 71 études de cas incluses dans la carte systématique couvrent les trois côtes du Canada (Fig. 6, 7, 8, 9, 10). Les études menées dans les régions côtières et marines de l’Inuit Nunangat ont représenté la majorité des études (fig. 6, 8, 9, 11, 12). À l’échelle infranationale (p. ex., province, territoire, entente sur les revendications territoriales), un peu plus du tiers des études de cas ont été réalisées au Nunavut (~39 %; Fig. 12). La Colombie-Britannique (~31 %) et la Région désignée des Inuvialuit (~23 %) se sont également distinguées en ce qui concerne le nombre d’études de cas (fig. 12).
Objet de l’étude de cas et portée des études incluses
Un examen des questions de recherche et/ou des objectifs des 71 études de cas a révélé qu’un certain nombre d’entre elles concernaient la recherche fondamentale (c.-à-d. élargir l’ensemble des connaissances) (~30 %). Les ~70 % restants étaient également répartis entre la recherche appliquée (p. ex., à des fins de gestion ou de développement) et des études de cas qui incluaient des objectifs fondamentaux et appliqués (Fig. 13). À titre d’exemple d’objectifs appliqués, visait à » comparer le concept de conservation dans la gestion du saumon atlantique du point de vue de l’État non autochtone et du point de vue des Mi’kmaq, et à formuler des recommandations sur la façon de développer davantage les initiatives de gouvernance liées au saumon atlantique en fonction de ces perspectives. »En revanche, donnez un exemple d’étude avec des objectifs fondamentaux, car le Rapport d’aperçu et d’évaluation de l’écosystème était « destiné à fournir un aperçu général des principales composantes écologiques du bassin hydrographique des lacs Bras d’Or, qui englobe les caractéristiques terrestres, d’eau douce et marines. »Même avec les exemples ci-dessus où des objectifs appliqués ou fondamentaux ont été énoncés, nous reconnaissons que ces objectifs se situent sur un continuum plutôt que comme des entités discrètes (sensu) et que la majorité des études examinées ont appliqué des applications même lorsque les objectifs ont été présentés de manière fondamentale. À la suite de cette idée du continuum, plus d’un tiers des études incluaient des objectifs fondamentaux et appliqués. Par exemple, avait trois objectifs précis : (i) utiliser des entrevues pour estimer les changements relatifs de la taille et de l’abondance du sébaste aux yeux jaunes depuis les années 1950, (ii) identifier les facteurs perçus comme ayant causé ces changements (p. ex. la pêche commerciale, les changements environnementaux, etc.), et (iii) comparer les observations modernes de TEK et de LEK avec les relevés scientifiques récents des poissons de roche à yeux jaunes effectués par les Premières Nations de la Côte Centrale et Pêches et Océans Canada (MPO). »
Les études de cas incluses dans la carte systématique se classaient dans l’une des deux grandes catégories concernant l’orientation empirique de la recherche. Des études axées sur la recherche et la surveillance environnementales et écologiques (p. ex.(environ 51 %), tandis que les études axées sur les processus et les pratiques de rapprochement des systèmes de connaissances dans le contexte de la prise de décision (p. ex., la cogestion des narvals) représentaient un peu moins de la moitié (~ 49 %; Fig. 14). En ce qui concerne l’échelle écologique de la recherche, une écrasante majorité des études de cas se sont concentrées sur l’échelle de l’espèce (49) et moins sur les communautés écologiques (3) ou les écosystèmes (19; Fig. 15). Dans l’ensemble des études, il y avait 24 espèces côtières ou marines distinctes, y compris des poissons (n = 16), des mammifères marins (n = 10) et des oiseaux côtiers (n = 2). Une analyse matricielle structurée a mis en évidence que le Nunavut a la plus grande couverture taxonomique, car les études de cas menées à ce jour couvrent 13 genres différents (fig. 16). De plus, le Nunavut possédait quatre grappes de connaissances particulières, y compris des études de cas concernant Monodon spp (narval, n= 6) et Ursus spp. (ours; n = 4), Somateria spp. (canards, n = 3) et Balaena spp. (baleines, n = 3). D’autres groupes de connaissances ont été identifiés dans la région désignée des Inuvialuit concernant Delphinapterus spp. (beluga, n = 5) et en Colombie-Britannique concernant Oncorhynchus spp. (saumon, n = 7) et Clupea spp. (hareng, n = 5; Fig. 15). La grande majorité des études au niveau des écosystèmes se concentraient sur les systèmes côtiers, le Nunavut et la Colombie-Britannique se démarquant particulièrement (Fig. 17).
Méthodes, modèles et approches
La principale motivation de cette carte systématique était d’identifier les méthodes, les modèles et les approches qui ont été utilisés dans des études qui cherchent à établir un pont entre les connaissances autochtones et les connaissances scientifiques. Ici, nous avons spécifiquement lié le contexte à la recherche, à la surveillance et à la gestion côtières et marines sur les trois côtes du Canada. Plus précisément, nous avons axé notre examen sur deux niveaux en ce qui concerne les études incluses: (i) méthodologie (c.-à-d. conception de la recherche; par exemple, étude de cas, méthodes mixtes, ethnographie); et (ii) méthodes. Pour ce dernier, l’accent a été mis sur les méthodes utilisées pour acquérir / représenter les connaissances autochtones et celles utilisées pour collecter des données scientifiques.
En ce qui concerne la méthodologie, nous constatons que cinq conceptions de recherche différentes ont été utilisées: (i) étude de cas; (ii) recherche participative communautaire; (iii) méthodes mixtes; (iv) ethnographie; et (v) modélisation par simulation (Fig. 18). La méthodologie prédominante utilisée était la conception d’études de cas, qui représente plus de la moitié des études (Fig. 18). La figure 18 situe la méthodologie de recherche par rapport à l’échelle écologique de la recherche, au centre de recherche et à la région côtière ou marine. Quelques modèles clés émergent. Dans les trois régions côtières et marines, l’accent mis sur la gestion et la prise de décision par rapport à la recherche et à la surveillance est réparti de manière assez égale (Fig. 18). Que l’accent soit mis sur la gestion et la prise de décision ou sur la recherche et la surveillance, l’échelle écologique prédominante était au niveau des espèces, représentant plus des deux tiers des études incluses (Fig. 18). Un examen de la relation entre l’échelle écologique de la recherche et la méthodologie de la recherche attire l’attention sur les méthodologies utilisées pour les trois échelles écologiques (étude de cas, méthodes mixtes) par rapport à deux échelles écologiques (recherche participative communautaire), et celles qui n’ont été utilisées que pour une seule échelle écologique (ethnographie, modélisation par simulation).
Un examen plus approfondi des méthodes spécifiques utilisées dans la recherche et la surveillance écologiques a révélé quelques idées clés. La première est qu’il existe une suite de méthodes qui ont été utilisées en matière de connaissances autochtones, et une boîte à outils tout aussi diversifiée de méthodes en matière de collecte de données scientifiques (Fig. 19). En outre, il existe un sous-ensemble de méthodes qui peuvent être trouvées des deux côtés, y compris les entrevues, l’examen des documents, les enquêtes et la cartographie (Fig. 19).
Systèmes de connaissances autochtones et données démographiques des détenteurs de connaissances
Pour mieux comprendre la représentation des systèmes de connaissances autochtones et des détenteurs de connaissances, des détails concernant la participation des Autochtones ont été examinés pour chaque étude de cas (dossier supplémentaire 5, questions 35 à 42). La majorité des études de cas (47/71) n’ont pas fourni de détails sur l’âge des détenteurs de connaissances qui ont participé à la recherche (Fig. 20). Pour les études qui ont fourni des détails sur l’âge des détenteurs de connaissances, elles comprenaient en grande partie des participants d’âge moyen (22 ans) et plus (22 ans), tandis que seulement cinq comprenaient spécifiquement des connaissances provenant de jeunes (Fig. 16). En ce qui a trait à la participation et/ou à la contribution des aînés, moins de la moitié n’ont pas indiqué de détails précis (29/71), tandis que 55 % ont impliqué des aînés et trois ne l’ont pas fait explicitement (Fig. 21).Note de bas de page 2 La majorité des études de cas (50/71) ne rapportaient pas de détails sur le sexe des détenteurs de connaissances (Fig. 22). Parmi ceux qui ont indiqué le sexe des détenteurs de connaissances ayant participé à la recherche, 16 concernaient des hommes et 15 des femmes (Fig. 22). Plus de la moitié des études de cas portaient sur les systèmes de connaissances autochtones des Inuits (41/71), tandis qu’une autre proportion importante portait sur les systèmes de connaissances autochtones des Premières Nations (28/71), représentant 21 nations uniques. Trois études de cas n’indiquaient pas si le système de connaissances autochtones en cause était des Premières Nations, des Métis ou des Inuits et aucune des études ne mentionnait spécifiquement la participation des détenteurs de connaissances métis (fig. 23).
Lacunes et connaissances en matière de données probantes
Cette carte systématique et la synthèse qui y est associée documentent l’étendue, l’aire de répartition et la nature de la littérature publiée qui cherche respectivement à établir un pont entre les connaissances autochtones et les connaissances scientifiques dans la recherche et la gestion côtières et marines au Canada. À la suite de cet exercice, un certain nombre de lacunes en matière de données probantes et de connaissances concernant les efforts de recherche actuels (y compris les biais) ont été identifiées. Deux lacunes particulières ont été identifiées, notamment l’absence d’études publiées pertinentes le long de la côte atlantique (en particulier par rapport au nombre important d’études trouvées le long de la côte arctique) et l’absence totale d’études portant sur les connaissances traditionnelles métisses (voir fig. 7, 19). Pour ces derniers, cela peut être dû à l’accent géographique mis sur les trois côtes du Canada, des régions qui reflètent en grande partie les territoires traditionnels des Premières Nations et des Inuits. Les efforts futurs visant à ajouter à ces travaux en incluant les systèmes aquatiques intérieurs et les environnements terrestres donneront probablement des résultats différents. Les efforts de recherche actuels comprennent le manque de paternité et de représentation des auteurs autochtones (Fig. 5), et un manque de rapports sur le sexe des détenteurs de connaissances (Fig. 18), qui ont également trouvé dans leur revue systématique des données démographiques associées à la recherche sur les connaissances locales et traditionnelles dans l’Arctique circumpolaire.
Cette carte systématique documente également la diversité des méthodes et approches qui ont été utilisées dans des études visant à établir un pont entre les connaissances autochtones et les connaissances scientifiques (fig. 18 et 19). Malgré la diversité des méthodologies utilisées, ce travail attire l’attention sur la répartition très inégale entre les méthodologies (Fig. 18). Par conséquent, lorsque vient le temps de se pencher sur la question de savoir comment, il existe une pléthore d’exemples pour certaines méthodologies (par exemple, une étude de cas), tandis que pour d’autres (par exemple, une étude de cas)., ethnographie, simulation) il y a très peu d’exemples publiés sur lesquels on peut s’appuyer (Fig. 18). La cartographie et la distinction entre les méthodes associées aux connaissances autochtones et celles utilisées pour la collecte de données scientifiques ont attiré l’attention sur certaines limites d’une telle approche (Fig. 19). Tout d’abord, il y a des exemples où une méthode scientifique particulière (p. ex., échantillonnage de tissus, dénombrements numériques) exigeait et/ou reposait sur des détenteurs de connaissances autochtones (p. ex., chasseurs actifs ou retraités), mais n’avait peut-être pas été énoncée ou présentée comme telle dans l’étude. De plus, le couplage des méthodes variait selon les cas et n’est pas révélé à cette résolution. Par exemple, dans certains cas, il y avait une méthode singulière utilisée en ce qui concerne les connaissances autochtones et une méthode singulière utilisée en ce qui concerne la collecte de données scientifiques. Dans d’autres cas, il y avait plusieurs méthodes employées des deux côtés. Un examen critique des méthodes dans le but d’explorer des appariements plus spécifiques de méthodes dans des sujets spécifiques est nécessaire pour mieux fournir des orientations sur les conceptions d’études possibles pour les travaux futurs.
Un examen approfondi des pratiques, des processus et des résultats associés au rapprochement des systèmes de connaissances constituerait des domaines d’investigation plus approfondis. Par exemple, cela pourrait inclure un accent sur l’étendue de la coproduction des connaissances et une évaluation de la participation autochtone à différentes étapes du processus de recherche (p. ex., élaboration de questions, conception de la recherche, analyse, interprétation) (sensu). Une telle analyse peut nécessiter des informations supplémentaires et la collecte de données. Par exemple, reconnaître les limites des informations disponibles dans les études publiées, en particulier en ce qui concerne le processus, s’est appuyé sur un examen réaliste systématique en menant des entretiens qualitatifs semi-structurés avec les premiers auteurs et les participants de la communauté de cas exemplaires identifiés via l’examen.
Limites des méthodes utilisées
La stratégie de recherche élaborée et utilisée pour réaliser cette carte systématique a été conçue pour être complète mais non exhaustive en raison des contraintes de ressources. Par conséquent, nous avons identifié certaines limites et biais potentiels dans les résultats de la carte systématique. La première limite est que la recherche était limitée aux termes et résultats de la langue anglaise. Dans le contexte canadien, cela a une incidence sur l’inclusion d’études publiées en français (p. ex. thèse francophone, rapports provinciaux du gouvernement du Québec). Une deuxième limitation concerne le filtrage des citations. Bien que nous ayons cherché dans les listes de références de 22 examens pertinents signalés tout au long du processus de sélection, nous n’avons effectué aucun examen préalable des citations pour des études empiriques. Une troisième limitation de la stratégie de recherche concerne les défis sémantiques associés aux champs interdisciplinaires. Comme il est à noter, par rapport à des domaines comme la médecine avec une ontologie standard, les domaines interdisciplinaires ont souvent une grande diversité sémantique et un rayonnement rapide de termes sur des périodes de temps assez courtes (voir). Bien que l’équipe interdisciplinaire ait piloté et testé la stratégie de recherche pour qu’elle soit inclusive, nous notons que certains documents auraient pu être manqués en raison de l’absence de termes spécifiques.
Limites de la base de preuves
Nous soulignons également les limites de la carte systématique et de la base de preuves associée associées à la plausibilité de même pouvoir les capturer dans la littérature publiée. En d’autres termes, il y a probablement beaucoup plus de travail dans la pratique où les connaissances autochtones et scientifiques ont été rassemblées dans le contexte côtier et marin des trois côtes du Canada. Premièrement, il y a probablement d’autres exemples dans la littérature grise que nous n’avons pas pu localiser et découvrir. Par exemple, les communautés autochtones, les ONG ou les consultants qui ne sont pas largement distribués ou facilement accessibles pourraient en faire davantage. Deuxièmement, quelle que soit la stratégie de recherche utilisée, elle ne sera pas en mesure de saisir les études à long terme qui incluent les connaissances autochtones dans la pratique (p. ex., identifier les espèces qui augmentent ou diminuent), mais n’est jamais reconnue ou discutée dans l’étude finale publiée lorsqu’elle est préparée par les chercheurs. Troisièmement, l’incapacité de saisir des projets et des études de cas où différentes façons de savoir ont été rassemblées mais jamais rapportées en tant que telles en raison des limites de la publication et / ou des approches adoptées pour la publication. Par exemple, lorsque vient le temps de publier les résultats de la recherche, ils sont analysés de nouveau dans leurs domaines respectifs (c.-à-d. étude des sciences naturelles / écologie et une « Étude des connaissances autochtones » distincte). Quatrièmement, le délai de publication d’une partie de ce matériel qui dépasse de loin les cycles de financement annuels peut augmenter le risque que l’information n’entre pas dans la littérature.