L’échange souvent répandu entre les Flyers de Philadelphie et les Maple Leafs de Toronto, concernant James van Riemsdyk et Luke Schenn, s’est finalement concrétisé samedi dernier (via NJ.com )
Bien que les deux joueurs soient jeunes et possèdent un potentiel, on a également dit que les deux avaient été sous-performants jusqu’à présent dans leur courte carrière.
Du point de vue des Leafs, bien qu’ils abandonnent un peu de physique dans cet échange, ils ajoutent un joueur avec un mélange de taille et d’habileté à leur unité d’attaque — quelque chose qu’ils convoitent depuis longtemps.
Autant d’échanges qu’il y en a dans la LNH — surtout ceux concernant les Leafs — cet échange sera débattu et discuté pendant un certain temps.
Dans cet esprit, voici cinq raisons pour lesquelles l’échange est logique pour les Maple Leafs.
Ce n’est un secret pour personne que les Leafs avaient le désir d’ajouter de la taille à leur corps d’avant, et l’ajout de van Riemsdyk répond certainement à un besoin.
James van Riemsdyk n’est pas un attaquant de puissance physique qui jette son poids comme Milan Lucic ou Dustin Brown, mais sa taille lui permet de jouer efficacement dans les zones à fort achalandage et de créer des chances de marquer en écartant la course.
Bien que van Riemsdyk ait été qualifié de « doux » pour ne pas avoir donné de coups punitifs, il sait utiliser sa taille, ce qui lui permet de créer du temps et de l’espace pour lui-même, ainsi que pour ses coéquipiers.
Sa longue portée est également un atout, car le contrôle des espaces devient difficile pour les défenseurs adverses lorsque van Riemsdyk les supporte grâce à sa capacité de patinage.
Un joueur ne modifie certainement pas radicalement le paysage offensif des Leafs, mais l’infusion de taille de van Riemsdyk les rendra plus difficiles à affronter en zone offensive.
Niveau de compétence amélioré
Tout comme van Riemsdyk représente une injection de taille indispensable pour les Leafs, il apporte également des compétences qui seront accueillies à bras ouverts.
Bien qu’en proie à des blessures pendant une bonne partie de la saison 2011-2012, van Riemsdyk est un attaquant habile capable de marquer et de distribuer la rondelle.
Ses compétences seront un ajout utile avec l’avantage de l’homme, et la dépendance accrue à ses talents conduira à des statistiques offensives plus impressionnantes après avoir été enterré à Philadelphie en raison de leur profondeur offensive.
l’ajout de Van Riemsdyk signifie également qu’il fera probablement tomber quelqu’un sur le tableau de profondeur, ce qui est une bonne chose, car les Leafs ont fait passer trop de joueurs pour les six meilleurs attaquants au cours des dernières saisons en raison de leur manque de profondeur.
Le potentiel de JVR
À une époque où l’impatience règne en maître, van Reimsdyk, tout comme Luke Schenn, a été décrié pour son lent développement. Ne vous y trompez pas, cependant, van Riemsdyk possède un potentiel dont les Leafs manquent cruellement en ce qui concerne leurs attaquants, à l’exception de Nazem Kadri.
Le fait que le titre de deuxième choix au repêchage lui ait été accordé évoquait des images d’une ascension rapide vers la LNH et de contributions importantes et immédiates à son arrivée. Bien que cela n’ait pas été le cas, van Riemsdyk s’améliorera compte tenu du temps de glace accru et des responsabilités qui lui seront offertes à Toronto.
C’est exagéré de dire que van Riemsdyk sera un joueur de points par match, mais il devrait devenir un marqueur constant de plus de 25 buts et un producteur de 60 à 70 points.
Valeur d’investissement
L’ajout de van Riemsdyk donne aux Leafs un autre contrat de taille. Son contrat actuel, avec un plafond de 4,25 millions de dollars, expirera à la fin de la saison 2017-18.
C’est une légère augmentation par rapport au plafond de 3,6 millions de dollars atteint par Luke Schenn; cependant, les Leafs en recevront plus pour leur argent. La saison 2011-2012 a été éprouvante pour Schenn — une saison au cours de laquelle son temps de glace moyen a été réduit de plus de six minutes par match.
Bien que Van Riemsdyk gagne plus, il devrait voir près de 18 minutes par match, ainsi qu’une augmentation des occasions en avantage numérique.
Le luxe de déployer un joueur tel que van Riemsdyk dans un rôle parmi les six premiers et dans une variété de situations est plus souhaitable que de jouer Schenn dans une capacité limitée, donc l’accord est logique d’un point de vue financier.
Polyvalence accrue
James van Riemsdyk a joué à l’aile dans la LNH jusqu’ici, mais il a de l’expérience au poste de pivot. Alors que les Leafs ont actuellement une surabondance de centres dans le mélange, au besoin, van Riemsdyk peut s’aligner au milieu.
Compte tenu du manque de taille au milieu pour Toronto, c’est quelque chose à considérer, même s’il s’alignera probablement à l’aile au fur et à mesure que sa carrière à Toronto commencera.
La polyvalence de van Riemsdyk est également un atout en cas de blessure à l’un des meilleurs attaquants des Leafs, comme Phil Kessel ou Joffrey Lupul. Ensuite, van Riemsdyk peut monter et descendre dans l’alignement au sein du top-six.
On comptera également sur lui pour assumer une partie de la charge de notation, et son ajout permettra à l’entraîneur Randy Carlyle de faire preuve de créativité quant à la façon dont il choisit d’utiliser ses meilleurs talents.