Biographie de Jeanne d’Arc

Jeunesse

Jeanne est née dans une famille paysanne à Domrémy, en France, une petite ville près de Vaucouleurs, la dernière ville de l’est encore fidèle à Charles VII.  » Tant que je vivais à la maison « , dit-elle lors de son procès en 1431,  » Je travaillais aux tâches communes de la maison, allant mais rarement loin avec nos moutons et autres bovins. J’ai appris à coudre et à filer : je ne crains aucune femme à Rouen à coudre et à filer. »

Quelque temps en 1425, Jeanne commença à avoir des visions — « Quand j’avais treize ans, j’avais une voix de Dieu pour m’aider à me gouverner. » La voix était celle de Saint Michel, qui, avec Sainte Catherine et Sainte Marguerite, m’a parlé de l’état pitoyable de la France, et m’a dit que je devais aller porter secours au roi de France. »Jeanne se rendit deux fois chez Robert de Baudricourt, le capitaine de Vaucouleurs, demandant une armure, un cheval et une escorte à Charles VII à Chinon, mais sa demande fut refusée les deux fois. Cependant, Jeanne était à la fois persistante et persuasive, et lorsqu’elle se rendit une troisième fois chez de Baudricourt, il accéda à sa demande. Elle part en février 1429 et arrive onze jours plus tard à Chinon.

Jeanne d’Arc.
Reproduit avec la permission de la

Corbis Corporation

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Jeanne d’Arc a été décrite un jour :  » Cette Servante has a un port viril, parle peu, fait preuve d’une prudence admirable dans toutes ses paroles. Elle a une jolie voix de femme, mange peu, boit très peu de vin; elle aime monter à cheval et prend plaisir aux beaux bras, aime beaucoup la compagnie des nobles combattants, déteste les nombreuses assemblées et réunions, verse volontiers des larmes abondantes, a un visage joyeux.Joan « Jeanne semble avoir été robuste, avec des cheveux bruns foncés, et, comme l’a fait remarquer un historien, »dans l’excitation qui l’a élevée de la terre au ciel, elle a conservé son bon sens solide et un sens clair de la réalité. »

En avril 1429, Charles VII l’envoya à Orléans comme capitaine d’une troupe d’hommes — et non comme chef de toutes ses forces. Avec le duc d’Alençon et Jean, bâtard d’Orléans (plus tard comte de Dunois), Jeanne soulage la ville, éliminant ainsi la plus grande menace immédiate pour Charles et lui permettant pour la première fois de son règne un triomphe militaire.

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