JoAnne Stubbe

Identifier le rôle de l’ADN dans les années 1950 était la première étape vers un casse—tête cellulaire difficile – comment l’ADN est-il copié et réparé? JoAnne Stubbe a été la pionnière de nombreuses expériences pour comprendre les complexités de cette action, réalisée par l’ARN. Elle a découvert qu’une utilisation prudente des radicaux libres – des atomes avec un électron manquant qui peuvent détruire d’autres molécules s’ils sont laissés unchecked.is crucial pour le processus. En comprenant la conversion de l’ARN en ADN, Stubbe a montré comment les médicaments anticancéreux peuvent contrôler cette transformation, inhibant la croissance tumorale lorsque cette conversion s’essouffle. Cela a conduit à la conception d’un médicament, la gemcitabine, pour traiter les cancers du pancréas et d’autres cancers. Stubbe a accompli un tel travail biologique en exploitant des expériences uniques de rayons X et de spectroscopie pour observer l’action des protéines et des molécules au niveau cellulaire.

Née à Champaign, Illinois, Stubbe a obtenu son baccalauréat en chimie de Penn en 1968. Elle a poursuivi ses études à l’Université de Berkeley, où elle a obtenu son doctorat en 1971. Stubbe a passé du temps à Williams, Brandeis, Yale et à l’Université du Wisconsin-Madison avant d’arriver au MIT en 1987, où elle continue de rechercher et d’enseigner, en tant que professeur de biologie et professeur de chimie chez Novartis.

Le travail de Stubbe s’est régulièrement distingué non seulement par ses percées de recherche, mais aussi par son utilisation créative de méthodes physiques pour étudier la biochimie. En plus de ses études fondamentales sur la synthèse de l’ADN au moyen de radicaux libres et d’enzymes connues sous le nom de ribonucléotides réductases, Stubbe a appliqué des techniques d’imagerie innovantes à une foule d’autres mécanismes enzymatiques. Par exemple, elle a expliqué comment l’antibiotique antitumoral Bléomycine tue les cellules cancéreuses en se liant à l’ADN et en le dégradant. Elle a également étudié les mécanismes des enzymes de réparation de l’ADN et des « inhibiteurs de suicide » des cellules qui inhibent certaines fonctions enzymatiques. Stubbe a récemment commencé à examiner comment les enzymes bactériennes peuvent être utilisées pour produire des plastiques biodégradables.

Les prix de Stubbe comprennent le Prix d’Excellence Pharmaceutique ICI-Stuart en Chimie, la Médaille F.A. Cotton du Texas A &, le Prix John Scott de la Ville de Philadelphie, le Prix Emil Thomas Kaiser de la Protein Society, le Prix NAS en Sciences Chimiques, la Médaille Nationale des Sciences, ainsi que le Prix Pfizer d’ACS en Chimie des Enzymes, le Prix Arthur C. Cope Scholar, le Prix Repligen, le Prix Alfred Bader en Chimie Bioinorganique ou Bioorganique et le Prix Nakanishi.

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