P036 : Kinning et de-kinning : pratiques de parenté entre les « figures parentales », les « collaborateurs reproducteurs » et les enfants parmi les nouvelles configurations familiales

Animateurs : Alice Sophie Sarcinelli (Université de Liège)
Corinna Guerzoni (Alma Mater Studiorum – Université de Bologne)
Format: Panneaux Lieu: U6-8 Heure de début: 23 Juillet 2016 à 9h00 (UTC+0) Créneaux horaires de session: 2
Kinning et de-kinning: pratiques de parenté entre les « figures parentales », les « collaborateurs reproducteurs » et les enfants parmi les nouvelles configurations familiales.Panel P036 à la conferenceEASA2016: Héritages anthropologiques et avenir humain.
https://nomadit.co.uk/conference/easa2016/p/4359

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Résumé court :

Le panel invite les chercheurs travaillant sur les formes contemporaines de la famille et de la parentalité (familles LGBT, adoptions, familles recomposées) à reconsidérer les théories classiques, les questions non résolues et les questions clés de l’histoire de l’anthropologie de la parenté, à savoir les notions de « kinning » et de « de-kinning ».

Résumé long:

Le développement des ARTs (Techniques de Procréation Assistée) ainsi que les changements sociaux et juridiques au sein des structures familiales ont renouvelé les processus de production des enfants, de reproduction familiale, ainsi que les pratiques de parenté. De tels phénomènes placent une fois de plus au centre de l’attention les préoccupations fondamentales de l’anthropologie de la parenté. Les formes contemporaines de la famille et de la parentalité (figures parentales et progénitrices de plus en plus complexes avec la présence de parents biologiques, de parents adoptifs, de donneurs, de mères de naissance, de mères porteuses et de parents sociaux) nous amènent à nous interroger sur les théories, concepts et héritages classiques de ce domaine, reconsidérant la notion même de kinning (Howell 2006), contrebalancée par celle de de-kinning (Fonseca 2011). Sur quoi repose une « relation de parenté  » ?

Ce panel vise à réunir des chercheurs travaillant sur différentes configurations de familles (familles LGBT, adoptions, familles recomposées) qui sont souvent prises séparément. Ce faisant, nous espérons discuter des enjeux méthodologiques, théoriques et épistémologiques impliqués dans leurs recherches, ainsi que des questions non résolues et des enjeux clés de l’histoire de ce domaine. Comment les résultats de la recherche permettent-ils de redéfinir et d’affiner les concepts généraux (c.-à-d. parent, mère, parent, etc.)? Les études ethnographiques de nouvelles formes de parentalité pourraient montrer comment – dans divers contextes et au sein de différentes configurations familiales – les liens de parenté sont représentés, construits ou déconstruits. Quelles sont les stratégies individuelles et familiales de « kinning » par manque de liens « biologiques » et « juridiques » et de « dé-kinning » lorsqu’elles étaient à l’origine de la production matérielle du bébé, mais ne sont pas impliquées dans le processus de parentalité?

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