Les athlètes kenyans dominent depuis longtemps les marathons. Qu’il s’agisse des Championnats du Monde ou des Jeux Olympiques d’été, les Kenyans sont montés à plusieurs reprises sur le podium et ont décroché la première place.
Pourquoi les Kenyans sont-ils si doués pour la course de fond ?
Avant de nous pencher sur la question, récapitulons les coureurs et les temps les plus rapides de l’histoire du marathon.
Cela indique certainement le fait que les coureurs kenyans ont un avantage distinct sur les autres concurrents. Mais pourquoi donc?
1) Jambes maigres
Une des clés de l’endurance supérieure des Kenyans réside dans leurs jambes maigres. Des jambes maigres que nous voulons tous, mais que nous n’avons pas.
En moyenne, la jambe d’un Kenyan est 400g plus légère que ses concurrents européens, ce qui se traduit par une économie d’énergie de 8% lors de la course. Sur de longues distances, ce petit avantage génétique peut vraiment donner une longueur d’avance aux Kenyans.
2) Les Kenyans sont habitués aux environnements de haute altitude
Une autre raison qui explique les performances stellaires des Kenyans est l’environnement de haute altitude dans lequel ils vivent. Situé en Afrique, le Kenya est un pays montagneux avec la vallée du Grand Rift qui le traverse du Nord au Sud. Avec des plateaux atteignant une hauteur moyenne de 1500m, les Kenyans font quotidiennement l’expérience d’un « entraînement en haute altitude », et un tel environnement se prête bien à la course à pied.
À des altitudes plus élevées, l’air est mince et l’oxygène est rare. Le corps humain s’adapte ainsi en produisant plus de globules rouges pour capturer l’oxygène limité autour. Les poumons augmentent également leur capacité à inhaler plus d’air à chaque respiration. Par conséquent, les athlètes kenyans ont des poumons plus puissants et sont plus habitués à la respiration anaérobie que les autres coureurs.
3) Leur volonté de réussir
Par-dessus tout vient d’un facteur simple. Les Kenyans réussissent en athlétisme grâce à leur motivation et à leur travail acharné. Chaque année, de nombreux Kenyans s’entraînent pour devenir professionnels en raison de la pauvreté dans leur pays, ce qui les pousse à courir après chaque opportunité qu’ils peuvent obtenir.
Cela rejoint les fondamentaux de l’athlétisme, qui consiste à repousser les limites du corps humain. Ses gènes et son milieu de vie peuvent affecter ses performances, mais la quantité de travail et de formation qu’il met est beaucoup plus importante.