Posted on juillet 3, 2021 by admin Révolution tunisienne Des bougies entourent une photo de Bouazizi, un vendeur de légumes – qui s’est immolé le 17 décembre et a déclenché des manifestations nationales qui ont contraint le président de l’époque Zine El Abidine Ben Ali à fuir le pays – lors d’une veillée nocturne dans le centre-ville de Tunis, le 22 janvier 2011. Des manifestants de la campagne et du hameau de Sidi Bouzid, la ville où la « Révolution du Jasmin » a commencé, ont marché toute la nuit pour descendre sur le bureau du Premier ministre, où ils ont déchiré des barricades en fil de rasoir. Un graffiti révolutionnaire orne un mur du bureau du Premier ministre à Tunis le 22 janvier 2011. Un portrait de Mohamed Bouazizi, devenu un héros en Tunisie depuis qu’il s’est aspergé d’essence, s’est immolé et est décédé des suites de ses blessures, est affiché depuis un poste de l’avenue Habib Bourguiba le 23 janvier 2011 à Tunis, en Tunisie. Des manifestants montent sur le monument de l’Hôtel de ville près du bureau du Premier ministre pour écouter Rachid Ammar, le chef d’état-major de l’armée tunisienne, le 24 janvier 2011, à Tunis. Des manifestants drapés de drapeaux se reposent devant le bureau du Premier ministre tunisien le 24 janvier 2011 à Tunis. Les manifestants défilent le long de l’avenue Habib Bourguiba à Tunis le 24 janvier 2011. Un soldat arrange des fleurs sur son char alors qu’une paix difficile plane sur la Tunisie le 21 janvier 2011, à Tunis. Rachid Ammar, chef d’état-major de l’armée tunisienne, s’adresse aux manifestants devant le Monument de l’Hôtel de ville près du bureau du Premier ministre, le 24 janvier 2011, à Tunis. Des Tunisiens escaladent des bâtiments gouvernementaux et poursuivent leurs manifestations devant le bureau du Premier ministre Mohamed Ghannouchi sur la Place du Gouvernement, le 25 janvier 2011, à Tunis, en Tunisie. La place du Gouvernement est devenue un camp de fortune alors que des manifestants défient le couvre-feu d’urgence et dorment par terre le 25 janvier 2011 à Tunis. Beaucoup promettent de continuer jusqu’à ce que le cabinet intérimaire démissionne.