Rivière Kishon

Rivière Kishon après le nettoyage, 2010

Considérée comme la rivière la plus polluée d’Israël par plusieurs autorités gouvernementales en la matière, elle a fait l’objet de controverses concernant la lutte pour améliorer la qualité de l’eau. La pollution provient en partie de la contamination quotidienne pendant plus de 40 ans par le mercure, d’autres métaux lourds et des produits chimiques organiques par les usines chimiques voisines.

Il a été affirmé en 2000 qu’il y avait plus de produits chimiques que d’eau dans la rivière et que se laver les mains dans cette rivière pouvait causer de graves brûlures chimiques. À plusieurs reprises, cette rivière (ou plutôt des plaques de déchets pétrochimiques) a pris feu à cause des contaminants chimiques. Sous le pont d’Histadrout (autoroute 4), après avoir passé la zone des industries pétrochimiques, le pH était de 3 ou moins pendant la plupart du temps en 2001.

Une étude de 2002 a révélé que la capacité d’une exposition de 3 heures à l’eau de la rivière Kishon à induire des dommages à l’ADN dans les cellules hépatiques de la truite arc-en-ciel était en moyenne trois fois supérieure à celle de l’eau non polluée. Notamment le lower Kishon, en dessous de la zone de l’industrie pétrochimique, avait un potentiel génotoxique nettement élevé.

Une analyse de l’eau de la rivière effectuée en 2000 a révélé des composés chlorés dans les rejets des raffineries, de l’usine municipale de traitement des eaux usées et de l’usine de production d’engrais de Haifa Chemicals. Des métaux lourds étaient présents dans les rejets des usines Carmel Olefins et Haifa Chemicals. Le système fluvial supérieur peut également être mélangé à des matériaux génotoxiques provenant des déchets domestiques et des eaux de ruissellement agricoles qui contiennent des pesticides et des engrais. Les génotoxines puissantes habituellement présentes dans les déchets domestiques comprennent également les composés N-nitroso et les amines aromatiques, qui sont connus pour être présents dans les écoulements sanitaires humains ainsi que les HAP génotoxiques trouvés dans les rejets municipaux.

Au 4 janvier 2016; 1.000.000 mètres cubes d’eau potable par an sont ajoutés à la rivière Kishon, & ont diminué les concentrations de sels, de nitrates, & de phosphates de plus de 50%. Ce flux sera remplacé par les sources de la vallée de Jezreel, car leur flux est retiré de l’irrigation.

Nettoyage

En 2012, le ministère israélien de la Protection de l’Environnement a lancé un appel d’offres pour nettoyer la rivière Kishon dans le cadre d’un projet d’un coût de 220 millions de NIS. Une grande partie du financement du projet provenait des entreprises responsables de la pollution. La société canadienne EnGlobe Corp. les travaux ont commencé en 2012 pour nettoyer la rivière. Le projet de nettoyage doit s’achever en 2015.

Shayetet 13modifier

Entraînement des FDI dans la rivière Kishon, 1969-1970

Depuis 2001, il a été découvert que les anciens combattants de Shayetet 13 avaient une fréquence élevée de cancer, probablement en raison d’une formation dans la rivière Kishon polluée et la baie de Haïfa. Une commission chargée d’enquêter sur la question n’a pas trouvé de preuve statistique que la plongée dans le Kishon causait les cancers. Cependant, malgré les conclusions de la commission, le ministre de la Défense, Shaul Mofaz, a décidé d’indemniser les familles des plongeurs.

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