Résultats: Les deux groupes étaient homogènes pour l’âge, le jour 3 FSH, l’étiologie de l’infertilité, le protocole de traitement, le nombre de follicules, les jours de stimulation, le taux d’estradiol et l’épaisseur de la bande endométriale le jour de l’administration d’hCG. Le pourcentage de cycles avec des patientes saignant avant le test de grossesse était significativement plus élevé dans le groupe VP que dans le groupe IMP (39% n = 52/134 vs 8% n = 7/83, p < 0,0001). De plus, le saignement vaginal s’est produit un jour plus tôt dans le groupe VP (8,27 contre 9,28 jours après l’ET). Les taux d’implantation et de grossesse totale (+ hCG et en cours) étaient significativement plus élevés dans le groupe VP que dans le groupe IMP (25% vs 14% p = 0,009; 50% vs 35% p = 0,03; respectivement). Les taux d’accouchement étaient plus élevés dans le groupe des gels vaginaux, mais la différence n’était pas statistiquement significative (41 % vs 28 % p = 0,06). Fait intéressant, malgré des niveaux comparables d’estradiol (E2), les patientes qui saignaient avant le test de grossesse (à la fois dans les groupes VP et IMP) présentaient une bande endométriale significativement plus épaisse le jour de l’administration d’HCG par rapport aux non saignants (12,52 vs 11,68 mm p = 0,03). Les utilisatrices de gel vaginal micronisé qui ont eu des saignements avaient considérablement réduit les taux de grossesse et d’accouchement par rapport à celles qui n’ont pas saigné (17% vs 72% p < 0,001 et 10% vs 60% p < 0,001 respectivement). Le taux de grossesse biochimique a été élevé chez les patientes qui ont saigné avant le test de grossesse chez les utilisatrices de gel vaginal (44%) et de progestérone IM (100%).