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La société de la connaissance est un terme pour décrire des sociétés caractérisées économiquement et culturellement par un degré élevé de dépendance à leur potentiel pour créer des connaissances scientifiques et technologiques. Sur la base des technologies de traitement des données à l’ère de l’information, un élément typique consiste à utiliser les connaissances de manière stratégique comme facteur de concurrence économique entre les nations ainsi qu’entre les entreprises et les services à l’intérieur des nations. Par conséquent, la recherche et le développement (R& D) sont fortement liés. La connaissance devient un bien spécial sur le marché et un produit à vendre. D’un point de vue économique, les sociétés du savoir investissent dans l’éducation et la formation des personnes afin de constituer des ressources en capital humain qui devraient leur permettre de répondre aux attentes de perpétuer les traditions et, plus important encore, d’utiliser les connaissances pour développer des innovations. Les principes importants dans une société de la connaissance sont la mise en réseau des producteurs de connaissances, l’efficacité de l’application, du contrôle, de l’évaluation et de l’apprentissage. Afin de distinguer les différences de qualité des connaissances et des institutions de connaissances, il y a un grand intérêt à classer les efforts éducatifs. Le statut social des individus dépend fortement du degré de réussite scolaire. En tant qu’expression de la modernité tardive, les sociétés de la connaissance se caractérisent par une conscience réflexive des processus constructifs et méthodologiques. Les conséquences pédagogiques sont fixées dans l’attente que tout le monde soit dans un processus d’apprentissage tout au long de la vie afin de faire face à au moins des parties pertinentes de la quantité à venir de nouvelles connaissances et à la pertinence déclinante des anciennes connaissances. Un attribut crucial de la société de la connaissance est une augmentation extraordinaire de la complexité de la connaissance qui affecte non seulement un pays, mais le monde entier. Soutenue par la communication à haut débit (Internet), la quantité d’informations ne peut pas être gérée par des individus seulement, mais doit être accompagnée de programmes éducatifs et de stratégies pour distinguer le sens de l’information et trouver une attitude personnelle face à la complexité des connaissances. Entre l’individualisation de l’apprentissage et la mondialisation de la diffusion des connaissances, le rôle des enseignants devient important en tant qu’agents intermédiaires.