Lorsque le genou est complètement étendu (droit), le fémur tourne intérieurement par rapport au tibia et le tibia tourne extérieurement par rapport au fémur.
Lorsque la flexion est initiée au niveau du genou, le fémur tourne intérieurement par rapport au tibia et le tibia tourne intérieurement par rapport au fémur.
Dans la démarche, la rotation externe du tibia est couplée à la supination du pied et à la rotation externe de la hanche. L’inverse est également vrai, la rotation interne du tibia étant couplée à la pronation du pied et à la rotation interne de la hanche. Si l’un de ces mouvements articulaires n’est pas entièrement accessible, cela pourrait potentiellement entraîner un mouvement excessif au niveau des autres articulations, augmentant les contraintes mécaniques et créant des symptômes. Afin de bien comprendre et de résoudre nos symptômes du genou, nous devons nous assurer que chacun de ces mouvements couplés au pied, au genou et à la hanche sont bien intégrés. Voici quelques exemples de la façon dont ces idées pourraient se manifester par une douleur au genou:
Un os naviculaire immobile du pied empêche la pronation complète du pied. Un manque de pronation adéquate conduit alors à une inversion subtalaire accrue, ce qui déplace la position du talus médialement. Le talus se déplaçant médialement puis inhibe neurologiquement tous les muscles des membres inférieurs se déplaçant latéralement. Une diminution de la force musculaire du médius fessier, du TFL et d’autres abducteurs déstabilise alors la hanche, entraînant un valgus agressif du genou, et le genou médial devient douloureux. Nos symptômes sont au niveau du genou, mais pour les restaurer, nous devons retracer les origines du dysfonctionnement et améliorer la mobilité et la capacité de charge articulaire au niveau de l’os naviculaire.
OU
Une articulation SI instable coincée dans la torsion antérieure. Cela diminue la rotation externe disponible de l’articulation de la hanche. Un manque de rotation externe de la hanche est alors compensé par une rotation externe accrue du tibia. Une rotation externe excessive du tibia entraîne alors un déséquilibre entre les ischio-jambiers latéraux et médiaux au fil du temps. Les ischio-jambiers latéraux ont plus de contraintes mécaniques sur eux, et au fil du temps, nous commençons à avoir des douleurs dans le genou latéral postérieur.
Il existe de nombreuses façons potentielles par lesquelles une personne peut compenser un dysfonctionnement. Ce qui précède sont quelques exemples hypothétiques. Le point principal est que la rotation se produit en fait au niveau du genou et qu’elle est grandement affectée par nos deux pieds et nos hanches. Afin d’optimiser la fonction de notre genou, il est impératif de considérer la stabilité de rotation et le fonctionnement des choses au-dessus et en dessous de la hanche et du pied respectivement. Assurer une stabilité optimale au niveau du bassin et du mouvement à travers la hanche, ainsi que la stabilité du pied et le mouvement de la cheville permettront au genou de rester dans ses paramètres optimaux de mouvement, réduisant ainsi la probabilité de symptômes.
Suivi patellaire
La rotule étant l’une des principales structures impliquées dans la mécanique du genou, il est important de comprendre le rôle que joue la rotule dans le mouvement, ainsi que les muscles impliqués dans ces mouvements.