THÉÂTRE: Un numéro de classe de Wyatt dans « Miss Daisy » de La Mirada: Une performance solide et économique de la maman « Father Knows Best » ancre ce spectacle satisfaisant.

Dans le rôle de Daisy Werthan, la femme juive âgée qui laisse à contrecœur un chauffeur noir vieillissant entrer dans sa voiture et dans sa vie, elle est un peu une manivelle; c’est un « doodle » (c’est ce que son fils, Boolie, l’appelle affectueusement quand elle l’a exaspéré) avec une vengeance.

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C’est la performance solide et économique de Wyatt qui ancre ce spectacle satisfaisant. Mlle Daisy est au centre de tout, et Wyatt, même quand elle laisse passer l’accent du Sud, nous fait savoir que c’est exactement là qu’elle est supposée être. Miss Daisy a été laissée séchée et épuisée par l’âge, mais elle a encore de petits réservoirs d’esprit dans lesquels puiser. Elle est formidable maintenant, et vous vous demandez quel pistolet elle a dû être en tant que jeune femme.

« Driving Miss Daisy », un succès scénique géant avant de devenir un film oscarisé avec Jessica Tandy et Morgan Freeman, est conçu pour être sentimental, le genre de pièce qui veut que vous enraciniez les principaux de manière sans vergogne. Le réalisateur Glenn Casale en est pleinement conscient, mais il fait très attention à ne pas laisser la relation entre Miss Daisy et Hoke devenir émotive à moindre coût.

Avec ses scènes un peu arquées et ses courants sous-jacents de bien-être, la pièce est manipulatrice, mais c’est le genre de manipulation auquel vous ne craignez pas de céder.

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C’est gentiment divertissant de voir la connexion grandir entre ces deux-là, de la première méfiance intense de Miss Daisy pour Hoke (principalement, elle est terrifiée à l’idée de perdre le contrôle de sa vie, mais il y a aussi un soupçon de sectarisme du Sud profond dans ses doutes) à un moment où il devient son meilleur ami, peut-être même l’amour de sa vie.

Ted Lange, probablement mieux connu pour son rôle du barman génial Isaac dans l’émission télévisée « The Love Boat », a un rapport avec Wyatt qui aide à construire une proximité, mais il y a des défauts dans son approche. Son Hoke est drôle et noble mais aussi teinté de cliché. Appelez ça le syndrome de l’oncle Remus: Lange peut devenir un peu trop campagnard, un peu trop brouillon.

D’un autre côté, Lange a des virages habiles, comme lorsque Hoke voit pour la première fois Miss Daisy dans un moment d’hystérie sénile. Il est terrifié, se tenant loin d’elle comme si elle avait une maladie infectieuse. Le moment dit quelque chose sur la simplicité et l’isolement du personnage.

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Dans le rôle de Boolie, Patrick Mickler est formidable, un acteur avec un bon timing et une facilité amusante avec le dialecte du Sud. Côté technique, l’ensemble de Joanne Trunick McMaster est épuré, juste quelques petites pièces qui roulent et sur la scène. La voiture de Miss Daisy est rendue par une petite plate-forme avec deux tabourets surélevés; rien ne nous empêche de prendre leurs virages privés sur la route de l’intimité.

‘DRIVING MISS DAISY’

Au Théâtre La Mirada pour la production artistique de la pièce d’Alfred Uhry. Réalisé par Glenn Casale. Avec Jane Wyatt, Ted Lange et Patrick Mickler. Directeur artistique Scott Rogers. Jeux de Joanne Trunick McMaster. Éclairage de Raun Yankovich. Son de Chuck McCarroll. Costumes de Kit McCall. Joue ce soir jusqu’au samedi à 20 h et le dimanche à 19 h 30 avec 14 h 30 matinées Samedi et dimanche au 14900, boulevard La Mirada., La Mirada. Billets: 20 $ à 24 $. (714) 994-6310.

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