Palpation anormale d’un ou des Deux Reins – Présentations cliniques courantes chez le chien et le chat

Les reins et les uretères comprennent les voies urinaires supérieures. Parmi ces structures, seuls les reins sont palpables à l’examen physique. Chez les chats, les reins sont des structures rétropéritonéales très mobiles, à tel point que les deux peuvent être ressentis à la palpation abdominale. La forme rénale, la texture de la surface, la symétrie et la taille peuvent être estimées et documentées dans le dossier médical. Les résultats peuvent être comparés de visite en visite afin d’identifier les tendances. Les reins canins, en revanche, sont beaucoup moins mobiles. Il n’est pas rare que le clinicien ne puisse apprécier le pôle caudal du rein gauche, et éventuellement le droit, qu’à l’examen physique du chien. Les reins normaux doivent être symétriques, avec des surfaces lisses. Les reins normaux doivent être non douloureux à la palpation. Les résultats anormaux à la palpation rénale comprennent une renomégalie, des douleurs rénales et des reins plus petits que la normale. Il est rare, mais possible, que l’un d’entre eux soit détecté comme une découverte accidentelle lors d’un examen physique. Par exemple, un chat atteint d’une maladie rénale polykystique (PKD) peut être subclinique, mais avoir des reins élargis et non douloureux à l’examen physique. Le plus souvent, les résultats anormaux à la palpation rénale sont concomitants à d’autres anomalies de l’examen physique, notamment des modifications de l’appétit, du niveau d’activité, de la mentation et de la miction. Les maladies rénales et gastro-intestinales vont souvent de pair. Au fur et à mesure que le dysfonctionnement rénal progresse, les reins ne parviennent pas à excréter la gastrine. Les niveaux de gastrine s’accumulent dans la circulation sanguine, perpétuant l’acidité de l’estomac. L’acidité de l’estomac peut provoquer des ulcérations, des nausées et une anorexie. Une palpation rénale anormale n’est donc qu’un point de départ pour des tests diagnostiques supplémentaires qui permettront au clinicien de mieux comprendre l’état de santé actuel du patient ainsi que la pathologie existante. Les tests diagnostiques courants pour les anomalies rénales comprennent les analyses de sang de base, l’analyse d’urine et l’imagerie des voies urinaires.

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