Pouvoirs judiciaires du Président

Le Président jouit également de pouvoirs judiciaires. Il a le pouvoir d’accorder la grâce, le sursis, la suspension, la remise ou la condonation d’une peine ou d’une sentence par cour martiale. La grâce du président peut être demandée pour toute condamnation à mort.

Le président de l’Inde est investi des pouvoirs judiciaires suivants par la Constitution

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Pouvoirs de grâce du Président

L’article 72 habilite le Président à accorder la grâce aux personnes qui ont été jugées et reconnues coupables d’une infraction dans tous les cas où

– La peine ou la peine est pour une infraction énumérée par une loi centrale

– La peine ou la peine prononcée par une cour martiale

– La peine de mort

Le Président est investi des types de pouvoirs de grâce suivants en vertu de l’article 72:

Grâce – libère un condamné de toutes les charges, c’est-à-dire que la peine du condamné est complètement supprimée.

Trajet – une forme de peine est remplacée par une autre forme de peine, c’est-à-dire que la nature de la peine est modifiée. Par exemple, la peine de mort d’un condamné peut être commuée en une peine d’emprisonnement sévère.

Mandat – la durée de la peine est réduite sans changer la nature de la peine. Par exemple, les 10 ans d’emprisonnement ferme d’un condamné sont passibles de 7 ans d’emprisonnement ferme.

Sursis – l’exécution d’une peine est suspendue pour une période temporaire. Par exemple, la condamnation à mort d’un condamné est suspendue car sa demande de grâce est en instance auprès du bureau du président.

Répit – la peine est réduite ou la nature de la peine est modifiée pour une raison spéciale. Par exemple, un condamné peut bénéficier d’un répit de l’emprisonnement rigoureux s’il est un patient en phase terminale.

La Constitution, à travers l’article 161, habilite également le gouverneur d’un État à gracier, commuer, remettre, suspendre et accorder des peines de répit. Cependant, il existe plusieurs différences entre les pouvoirs de grâce du président et du gouverneur qui sont énumérés ci-dessous:

– Alors que le Président peut gracier les peines imposées par une loi centrale, le Gouverneur peut gracier les peines imposées en vertu de la loi de l’État

– Le Président peut gracier une condamnation à mort, tandis que le Gouverneur ne peut gracier une condamnation à mort même si elle est imposée en vertu de la loi de l’État

– Le Président peut gracier une condamnation à mort mais le gouverneur n’a pas ce pouvoir

Compétence consultative de la Cour suprême

L’article 143 habilite le Président à renvoyer toute question sur une question de fait ou de droit sur une question d’importance publique et à demander sa conseil. La Cour suprême peut ou non donner son avis au Président, sauf si la question porte sur des litiges fédéraux, en particulier ceux découlant d’accords pré-constitutionnels. En d’autres termes, il est du devoir de la Cour suprême de donner son avis sur toutes les questions liées aux litiges fédéraux, lorsqu’elles sont renvoyées par le Président. Cependant, l’avis rendu par la Cour suprême n’engage pas le Président, il a toute latitude pour l’examiner ou non.

Deepika Reddy, directrice de l’Académie de Shikara

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